Ils n’ont jamais existé 2


À l’origine de l’Islam


Dans The Historical Origin of Islam, Walter Williams décrit progressivement les évènements historiques qui ont mené à la création du prophète Mohammed. Tout a commencé par l’invasion de l’Afrique du Nord par les populations européennes. Le premier Européen a été Alexandre le Grec, quand il a envahi l’Égypte en 332 avant zéro (voir la première partie, janvier 2016). On assiste par la suite à l’arrivée massive de peuples slaves et peuples provenant des régions au sud de la Russie. Ils sont allés envahir la Turquie, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Les pays connus aujourd’hui sous le nom de Liban, de Palestine, de Jordanie, d’Irak, d’Iran, d’Arabie Saoudite et de Yémen ont aussi assisté à l’invasion de gens d’Europe. Les populations indigènes africaines de ces pays se sont au fil du temps mélangées avec ces envahisseurs européens. Aujourd'hui, la population de l'Afrique du Nord est majoritairement appelée Arabe.

 

La création du christianisme en Afrique du Nord a donné deux factions religieuses : les dyophysites et monophysites. Constituées d'Africains et de gens d'Europe, les dyophysites sont l’équivalent des chrétiens d’aujourd’hui, alors que les monophysites sont l’équivalent des musulmans d’aujourd’hui. Le lieu sacré des dyophysites était l’Église Sainte-Sophie dans la ville de Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie). Cette Église a longtemps été le joyau architectural de l’Empire romain et byzantin (330 à 1453). Les monophysites tentaient sans relâche de percer la défense militaire de Constantinople et de s’emparer de son butin. Le livre de Walter Williams relate 921 ans de conflit entre les dyophysites et les monophysites, qui se culmine par la chute de l’Empire byzantin et la montée du mahométisme en Afrique du Nord.

 

La période de 527 à 565 est marquée par le règne de l’empereur byzantin Justinien Ier et de sa femme l’impératrice Théodora. Walter Williams raconte que c’est sous leur règne que l’Église Sainte-Sophie a été construite. Les Africains de la communauté melchite ont commencé les travaux en 532 et l’ont terminé en 537. Cette Église a aussi été la première université pour les Européens et va plus tard servir de modèle pour la construction de la plus prestigieuse Église catholique en Europe. Par ailleurs, Constantinople a passé proche d’être saccagée lors d’une révolte civile (la révolte Nika en 532). La population n’avait toujours pas digéré que le précédent empereur Anastasius ait aboli la compétition de gladiateurs (en 517). L’impératrice s’est alors révélé comme une de ces femmes qui se cachent derrière leurs grands hommes. Disons que Constantinople serait tombée si ce n’était du courage de l’impératrice Théodora. Trente mille révoltés écraser plus tard, l’empereur Justinien et son armée sont sortis victorieux de cette bataille. Ces évènements ont sans doute accentué sa soif de pouvoir et de contrôle. Il a réussi à reprendre la donation de Constantin Ier aux mains des Africains de la communauté melchite en 553.

 

Entre-temps, l’impératrice Théodora a commis la bourde historique de demander à Jacob Baradaeus d’aller évangéliser parmi les peuples Arabes. Or, il y avait un léger problème avec Jacob. L’impératrice savait très bien qu’il était un monophysite modéré. Il faut se mettre dans le contexte où l’empereur Justinien n’arrivait pas à maitriser le conflit opposant que les dyophysites et les monophysites, et se méfiait de l’arrivée d’Arabes sans allégeance religieuse. Selon Walter Williams, le geste de Théodora avait pour objectif de réduire les tensions entre les dyophysites et les monophysites. D’autres diraient que Justinien et Théodora exploitaient les différences religieuses pour leurs intérêts personnels. Un jour on fait plaisir à l’un, un jour on fait plaisir à l’autre. L’évangélisation selon Jacob a donné un véritable coup d’envoi à la propagation du monophysisme à travers l’Afrique du Nord. La première église monophysite a été construite en son honneur en 543. L’Église Jacobite en Syrie. On peut dire que le stratagème politique de Théodora n’a pas vraiment porté fruit. Les attaques contre Constantinople se sont tout de même poursuivies.

 

Comme le dirait sans doute Walter Williams, la période byzantine n’était pas de tout repos. En plus d’être affaiblis par des conflits à l’interne, les empereurs byzantins passaient le plus clair de leur temps à apaiser les tensions avec les monophysites. En 717, on regarde éclater la controverse iconoclaste (717 à 842). À cette époque, l’iconoclasme était un terme qui signifiait une vive opposition à la représentation de l’image du Christ. Les monophysites étaient catégoriquement en faveur de l’iconoclasme. La stabilité de Constantinople étant sans cesse menacée par les monophysites, montrer son appui à l’iconoclasme n’aurait fait que mettre de l’huile sur le feu. Dans le même ordre d’idées, la tradition islamique dit que le prophète n’a pas de visage et qu’il est strictement interdit d’afficher quelconques images du prophète.

 

La religion Islam est intimement connectée à l’histoire de l’Empire byzantin. Selon Walter Williams, il faut passer à travers toute cette histoire pour trouver l’origine de l’islam. On ne peut nier que des croisades « religieuses » aient eu lieu durant cette période historique. Walter Williams décrit six croisades « religieuses » et insiste pour dire qu’elles se sont toutes déroulées au nord-est de l’Afrique. La première a été lancée en 1071, quand des Turcs seldjoukides d’Iran se sont mis à attaquer Constantinople. Les Turcs seldjoukides étaient de foi monophysite et étaient donc une véritable menace pour l’Église d’Hagia Sophia. Dès lors, les empereurs byzantins se sont mis à engager des mercenaires d’Europe pour protéger Constantinople et son Église. En revanche, ces mercenaires avaient un tout autre agenda en tête. S'emparer des terres africaines était leur quête.

 

La dernière croisade a été lancée en 1223 sous l’autorité de l’empereur allemand Frederick II. Il a été vu comme un traite à cause de sa prétendue mollesse envers les Turcs et de sa véritable tolérance envers le monophysisme. En plus, Frederick semble avoir été un admirateur d’Arabi. Il a été excommunié par Innocent IV au cours du concile de Lyons de 1245. C’est durant ce concile que le nom Iesūs a été attribué au Christ. D’après Walter Williams, c’est aussi durant ce concile de 1245 qu’on aurait pris la décision de transférer le siège du christianisme vers l’Europe. Il a fallu attendre jusqu’en 1445 pour voir entamer la construction de la Basilique Saint-Pierre en Italie, et la Cité du Vatican (terminé en 1626).

 

Mais qui est Arabi ? Shaikh Al ‘Akbar Muhiyuddin Ibn Al ‘Ali aussi nommé Ibn Al ‘Arabi. Il était un Africain né le 29 juillet 1165 en Espagne dans la région de Murcie.  Walter Williams démontre que la biographie d’Ibn Al ‘Arabi a servi de modèle pour la création de la vie de Mohammed, le prophète de l’Islam.

 

Depuis son adolescence, Ibn Al ‘Arabi était reconnu comme un génie doté d’un esprit hors de commun. Petits et vieux tombaient sous son charme tout en admirant son haut niveau de savoir. Il faut dire qu’Ibn Al ‘Arabi pratiquait le monisme. Le monisme est la croyance que tout ce qui est se ramène à une substance, à une seule réalité fondamentale. Alors, vous ne serez pas surpris d’apprendre que les monophysites étaient des fervents partisans d’Ibn Al ‘Arabi. Walter Williams explique que l’un des enseignants d’Ibn Al ‘Arabi était une femme du nom de Fatima Bint Al Waliyyah. Elle affirmait que tout ce qu’elle lui a enseigné était touché par Dieu. Dans la tradition islamique, Fatima est reconnue comme la fille du prophète Mohammed. Le frère d’Ibn Al ‘Arabi s’appelait Abu Bakr. Dans l’Islam, Abu Bakr est reconnu comme le premier califat après la mort de Mohammed. On enseigne aussi dans l’Islam que les sermons et discours du prophète Mohammed auraient été écrits par son disciple Abu Bakr. Le père d’Ibn Al ‘Arabi s’appelait Ali. Dans la tradition Islamique, Ali est dit être un cousin et beau-fils de Mohammed. 

 

Walter Williams veut nous faire rendre compte des nombreux parallèles entre la vie d’Ibn Al ‘Arabi et celle du prophète Mohammed. Il y révèle aussi des contradictions. Selon la tradition islamique, le prophète Mohammed était un illettré qui a reçu l’enseignement du Coran par l’archange Djabraïl (l’archange Gabriel). 

 

Si on continue dans la tradition islamique, c’est l’archange Israfil qui a enseigné le Coran l’archange Gabriel. Walter Williams nous arrête pour nous dire qu’Israfil est fait un monstre à six langues poilues et que l’archange Gabriel est fait un petit oiseau. De plus, il nous pose la question suivante : si dans la tradition islamique le prophète Mohammed n’a pas de visage, alors comment il a bien pu entendre le Coran ?

 

Ibn Al ‘Arabi a quitté l’Espagne en 1202 pour s’aventurer vers l’Afrique, particulièrement vers l’Égypte et vers un pays nommé en son honneur, l’Arabie Saoudite. En Arabie Saoudite, il aurait séjourné dans la région de Hejaz. Autour de cette région on trouve Macoraba. D’après Walter Williams, Macoraba a été renommée La Mecque. Ibn Al ‘Arabi a développé de nombreux rituels et a écrit de nombreux textes sur divers sujets. On doit à Ibn Al ‘Arabi le rituel intitulé pèlerinage de l’hajj. Ibn Al ‘Arabi tournant autour d’un cercle d’eau, lançant des pierres et chantant des prières afin de chasser le péché. La source principale des pensées d’Ibn Al ‘Arabi était ses rêves. Ibn Al ‘Arabi donnait une importance capitale à l’interprétation de ses rêves. Cette conviction à vouloir donner un sens à ses rêves a pris beaucoup de place au fur et à mesure qu’il avançait en âge. Les gens ont vite remarqué ce don sublime. Ils ont dit de lui qu’il avait les qualités d’un prophète.

 

Le fait d’interpréter une chose aussi abstraite que le rêve explique pourquoi ses écrits sont si difficiles à comprendre pour le commun des mortels. Les pensées d’Ibn Al ‘Arabi ont été mises sous forme écrite dans le livre intitulé Al Futuhat Al Makkiyya, apparu en 1274 à Boulaq en Égypte. Ses pensées sont méconnues du public, mais bien vivantes dans le Coran.

 

Ibn Al ‘Arabi s’est fait beaucoup de partisans. Du simple citoyen au prince, toutes sortes de gens se déplaçaient pour entendre la parole d’Ibn Al ‘Arabi. Il est mort en 1240 à Damas en Syrie. Pourtant, en 1239, les monophysites avaient déjà commencé à adapter une religion basée sur le monisme, les pensées et la vie d’Ibn Al ‘Arabi. Les monophysites se sont mis à l’appeler le Mahomet, signifiant celui qui est digne d’éloge. Et c’est ainsi qu’est née le mahométisme, la deuxième religion de l’histoire après le christianisme. La différence majeure entre le christianisme et le mahométisme est que l’un a été créé à partir d’un personnage mythologique (Sérapis), tandis que l’autre a été créé à partir d’un personnage réel (Ibn Al ‘Arabi).

 

Le mahométisme a trouvé des adeptes redoutables, les Turcs ottomans. Ce sont les Turcs ottomans qui ont propagé de gré ou de force le mahométisme à travers l’Afrique du Nord et même dans certaines parties de l’Europe et de l’Asie. Les Turcs ottomans étaient la plus grande menace à la survie de Constantinople et de l’Église Sainte-Sophie. En 1453, ils ont fini par percer Constantinople et par s’emparer de son butin. Constantinople est alors devenue le royaume de l’Empire ottoman (1300-1919). L’Église Sainte-Sophie a été transformée en une mosquée.

 

Les adeptes du mahométisme se faisaient aussi nommer les musulmans. Leur nombre grandissait à une vitesse ahurissante. Mais contrairement aux chrétiens, les communautés musulmanes restaient totalement désorganisées. Il a fallu attendre jusqu’en 1870 pour que les musulmans se demandent pourquoi ils n’avaient pas une littérature qui leur était propre. Les Juifs et les chrétiens avaient déjà la leur. D’après Walter Williams, la religion juive a été la première à se doter d’une littérature religieuse à partir de son fondateur Solomon bar Isaac, aussi nommé RASHI (1040-1104). S’inspirant des écrits de RASHI, Moïse Maïmonide a créé l’Ancien Testament entre 1168-1180. Ce livre a été imprimé en 1475 pour les chrétiens. En 1500, le Pape Alexandre VI a donné le mandat à son ex-prêtre, Desiderius Erasmus, de créer un livre au nom de Jésus-Christ. Il est arrivé avec le Novuum Instrumentum en 1516. En 1535, le titre a été changé pour le Nouveau Testament. La Bible qu’on lit aujourd’hui date de 1611. Cette Bible a été créé par Lancelot Andrewes en l’honneur du roi Jacques d’Angleterre. En 1870, les musulmans ont demandé à des savants juifs de créer un livre qui leur est propre. Avec l’appui de savants chrétiens et arabes, ils ont commencé l’écriture du Coran. Le livre a été terminé en 1919 au Caire en Égypte. Les musulmans à travers le monde étaient désormais organisés autour du Coran. Et du Coran est née une nouvelle religion nommée Islam.

 





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